La reconnaissance faciale, qui a déjà fait ses preuves lors d’événements internationaux tels que le Sommet du G20 en 2017 et le Carnaval de Nice en 2019, pourrait bientôt être intégrée dans la Principauté, consolidant ainsi ses normes de sécurité élevées, un pilier essentiel de son attrait.

L’objectif de ce projet de loi est d’automatiser la détection des mouvements, des individus ou d’objets suspects, facilitant ainsi la prise de décision pour les opérateurs de vidéosurveillance. Cependant, il met en avant l’idée que cette technologie ne devrait pas remplacer l’intervention humaine. Actuellement, les opérateurs du Centre de Commandement et de Contrôle Opérationnel (CSCO) accomplissent ces tâches visuellement, supervisant près de 1 000 caméras à travers le pays pour des activités telles que l’identification d’individus recherchés et la coordination des interventions policières.

Bien que l’utilisation de la reconnaissance faciale soit actuellement limitée, les débats sur son potentiel suscitent des controverses. Le projet de loi a été soumis à la Commission de la Législation pour examen et d’éventuelles modifications. Il cherche à réguler « l’utilisation de la vidéoprotection et de la surveillance des lieux publics pour la détection, la recherche et l’identification d’individus recherchés ou signalés par des systèmes de reconnaissance biométrique à distance ». L’intelligence artificielle pourrait jouer un rôle essentiel dans la détection rapide de situations critiques sans toutefois être utilisée pour identifier chaque individu, répondant ainsi aux préoccupations liées à la vie privée et aux libertés individuelles.

Les Pour et les Contre de la Reconnaissance Faciale

À l’aube de l’introduction potentielle de la reconnaissance faciale à Monaco, il est crucial d’examiner les avantages et les inconvénients de cette technologie émergente. Du côté positif, la reconnaissance faciale pourrait renforcer la sécurité, permettant une détection plus rapide des mouvements, des individus suspects, ou d’objets potentiellement dangereux. Cette automatisation pourrait faciliter le travail des opérateurs de vidéosurveillance, augmentant ainsi l’efficacité des interventions.

Cependant, les implications sur la vie privée et les libertés individuelles suscitent des préoccupations. La collecte et le stockage de données biométriques soulèvent des questions éthiques et juridiques, nécessitant une régulation stricte pour prévenir les abus. Le risque de fausses identifications souligne la nécessité d’un examen minutieux des aspects éthiques et sociaux de l’utilisation de cette technologie.

Pour toute question numérique à Monaco, n’hésitez pas à contacter BSS Monaco. Nous sommes là pour vous aider à naviguer dans le monde numérique en constante évolution de la Principauté.